CAMEROUN FACE AU SCANDALE DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE L’EXPLOITATION ARTISANALE DE L’OR
Selon les données du conseil mondial de l’or, les pays africains ont eu une production totale de 979,2 tonnes d’or en 2022 dans cette production mondiale 47,4 % de la production du métal précieux ont été transformée en bijoux 7,5% d’or extrait ont été utilisés dans l’industrie électronique pour fabriquer entre autres des téléphones et des ordinateurs portables le reste est détenu par des banques centrales ou des investisseurs privés sous formes de réserve et à des fins spéculatives.
Le Cameroun qui n’est pas en reste dans l’exploitation de l’or bien que n’étant pas classé parmi les pays africains à forte production fait son bonhomme de chemin dans cette industrie fluorescente. En 2023, la société nationale des mines (SONAMINES) a reversé à l’Etat une valeur de près de 220 kg d’or issue des exploitations d’or nationales ce qui montre à suffire l’apport de ces exploitations dans l’élargissement de l’assiette fiscale de l’Etat. Bien que tirant un bénéfice de ces exploitations le Cameroun fait face à un véritable épineux problème celui du non-respect des clauses par des sociétés exploitantes et les populations locales sur la gestion de l’impact environnemental.
Les sociétés installées dans les sites miniers font recours à certaines pratiques illégales telles que l’amalgamation qui est l’utilisation du mercure pour la séparation de l’or des métaux lourds. Utilisation de ce produit chimique entraine une contamination des sols et de la nappe phréatique de la localité du site, même lorsque lesdites mines d’or sont fermées. A cela s’ajoute l’abattage d’arbres géants dans les forêts vierges des pelleteuses creusant la terre laissant derrière elle des fosses de plus de 30 mètre de profondeur ce qui entraine des décès des populations locales par des éboulements de terrain 1000 kilos de déchets toxiques et de déblais sont produits pour obtenir seulement 0,24 gramme d’or l’organisme des droits de l’hommes Human Rights watch signale aussi que le travail des enfants est largement rependu dans le secteur aurifère au Cameroun.
Les enfants sont envoyés dans des puits étroites pour laver des graviers contenant de l’or à main nues dans des mélanges à base de mercure. L’Etat du Cameroun n’étant pas le premier à faire face à ces multiples problèmes liés à exploitations de l’or pourrait s’expirer du Burkina-Faso qui avait mis sur pied un Fond Intervention pour l’environnement qui est un fond qui permettra de collecter les fonds de la réhabilitation des sites miniers, auprès des entreprises faisant l’objet d’une exploitation minière le Cameroun qui a dont déjà dans son code minier soulever ce pan de réhabilitation des sites miniers par des entreprises exploitantes a dont déjà mis les jalons d’une gestion d’ impact environnemental devrait reprendre cette responsabilité avec lui pour s’assurer de l’effectivité de la conformité de cette réhabilitation sur le terrain selon les standards car les entreprises qui ont cette responsabilité pour le moment font preuve d’un laxisme sur ce volet primordial sur la gestion de notre écosystème. . Ce fond qui permettra à l’Etat d’endigué des dysfonctionnements observés sur le terrain par le non-respect de l’élaboration des études sur l’impact environnemental et social par les entreprises minières est une question de sauvegarde de notre écosystème.
ANDEGUE Sala Guy
Ing des Mines