L’agro-industriel Pamol, engagé dans la construction d’une nouvelle huilerie

L’information a été rendue publique par la CTR, entendez, Commission de réhabilitation des établissements publics et parapublics du Cameroun. Selon cette dernière, l’agro-industriel basé dans le Sud-Ouest envisage de construire une huilerie à hauteur d’un montant de 8 milliards de FCFA pour tenir son contrat-plan avec l’Etat du Cameroun.

C’est au savoir-faire malaisien qu’il a été fait appel pour mener à bien ce projet ambitieux. Les travaux sont déjà lancés depuis janvier 2019 et devraient être livrés en 2021. La somme de 3,87 milliards FCFA a été virée par le CTR dans les comptes de la Pamol, afin que cette oeuvre connaisse une évolution sereine.

Un passage 15000 à 28000 tonnes est l’augmentation de la production annuelle attendue d’ici 2022 avec la construction de cette usine. Sans doute cette augmentation de capacité va contribuer à améliorer la situation financière et économique de l’entreprise.

Nous nous rappelons que durant toute l’année 2018 Pamol n’a pas pu mener ses activités en raison de l’insécurité née de la crise socio-politique dans les régions du nord ouest et du sud ouest, et qui a contraint l’abandon des plantations, ce qui a provoqué un effondrement de son chiffre d’affaire de 7,2 milliards à 1,32 milliards entre 2017 et 2018. Cette action pourrait donc constituer pour elle une véritable occasion de relance de ses activités.




Cameroun: Composition des dossiers de demande de concession, de licence, d’autorisation et de déclaration, ainsi que les frais y afférents, dans le secteur de l’électricité

Composition des dossiers de demande de concession, de licence, d’autorisation et de déclaration, ainsi que les frais y afférents

Arrêté n°00000193/A/MINEE du 28 avril 2014.

Le ministre de l’Eau et de l’Energie, arrête :

Chapitre I
Dispositions générales

Article 1er.

(1) Le présent arrêté fixe la composition des dossiers de demande de concession, de licence, d’autorisation, de déclaration, ainsi que les frais y afférents.
(2) Il est pris en application des dispositions de l’article 13 du décret n°2012/2806/PM du 24 septembre 2012 portant application de certaines dispositions de la loi n°2011/002 du 14 décembre 2011 régissant le secteur de l’électricité au Cameroun.

Article 2.

(1) A l’exception de l’activité de stockage d’eau en vue de la production de l’électricité, toute personne physique ou morefte désirant exercer une des activités visées à l’article 1er ci-dessus, adresse une demande en double exemplaire, dont l’original timbré au tarif en vigueur est adressée au ministre chargé de l’électricité et déposé à l’agence de Régulation du secteur de l’électricité, ci-après désigné « l’Agence ».
(2) Nonobstant les dispositions de l’alinéa 1 ci- dessus. la demande de concession de stockage d’eau est déposée auprès du ministre en charge de l’électricité.

Chapitre II
De la composition des dossiers

Section I
Des dossiers de demandes d’autorisation, de licence, et de concession

Article 3.

(1) La demande d’autorisation, de licence ou de concession visée à l’article 2 ci- dessus est accompagnée d’un dossier administratif et d’un dossier technique constitués en double exemplaires.
a) Le dossier administratif comprend les pièces suivantes :

  • Une description de l’entreprise fournissant les informations ci-après :
  • La dénomination ou la raison sociale ;
  • La nationalité ;
  • Le domicile et l’adresse professionnelle du demandeur ;
  • L’objet principal de l’entreprise ;
  • Les noms et prénoms, la qualité, la nationalité de toutes les personnes ayant une responsabilité dans la gestion de l’entreprise (président, directeur, gérant, membres du Conseil d’administration).

-Tout document justifiant la capacité technique et l’expérience du demandeur dans le domaine de l’activité pour laquelle une concession, une licence ou une autorisation est demandée ;
-Tout document justifiant la capacité financière du demandeur, notamment les comptes d’exploitation, les bilans des trois (03) derniers exercices et la liste des principaux actionnaires s’il y a lieu. Toutefois, si le demandeur est une entreprise nouvellement créée, il ne lui sera demandée qu’une note exposant les éléments justifiant sa capacité financière, et contenant notamment le bilan d’ouverture de la société ;

  • Un reçu de versement des frais d’instruction du dossier délivré par l’Agence ;
  • Les autorisations nécessaires délivrées par l’autorité compétente au cas où les travaux de construction des ouvrages envisagés empiètent ou traversent des zones protégées.

b). Le dossier technique comprend, selon le cas, les pièces et les informations suivantes :

  • Les indications des périmètres des autorisations, des licences ou des concessions demandées ;
  • La nature de l’activité envisagée ;
  • Le lieu d’implantation des ouvrages ;
  • Une description des ouvrages à réaliser indiquant les caractéristiques techniques des installations ;
  • Les sources d’énergie primaire utilisées ;
  • Une attestation de conformité des installations électriques aux standards homologués et aux normes de sécurité ;
  • Une élude d’impact environnementale et sociale réalisée conformément aux prescriptions en vigueur ;
  • Un plan de situation à l’échelle 1/20000 ;
  • Une carte à l’échelle 1/5000 indiquant les limites géographiques du périmètre de l’activité envisagée ;
  • Un plan sommaire de lieux et des ouvrages projetés sur lequel sont indiquées les limites géographiques des périmètres occupés par les ouvrages et leurs annexes ;
  • Un plan d’ensemble des ouvrages ;
  • Une étude économique et financière faisant ressortir, entre autres, le montant des investissements, le compte d’exploitation prévisionnel de l’activité envisagée, les objectifs à atteindre en ce qui concerne notamment le nombre des consommateurs et la qualité de service ;
  • Une étude tarifaire faisant ressortir les différentes catégories tarifaires retenues, ainsi que les tarifs appliqués et les formules d’ajustement desdits tarifs ;
  • Un projet de contrat et de cahier des charges de concession, de licence ou d’autorisation conforme aux cahiers des charges types élaborés par l’Agence et approuvés par l’administration chargé de l’électricité ;
  • La durée probable des travaux d’implantation des ouvrages ;
  • La durée de la concession, de la licence ou de l’autorisation demandée ;
  • Les accords éventuels entre le demandeur et les collectivités territoriales décentralisées ou les populations riveraines sur l’indemnisation des droits aliénés.

Article 4.

Lorsqu’il s’agit d’un aménagement hydroélectrique, en plus des pièces énumérées à l’article 3 ci-dessus, le dossier comprend les pièces et informations suivantes :

  • Un extrait d’une carte à l’échelle de 1/50000 de la région où les ouvrages seront implantés ;
  • Les noms des cours d’eau, des lacs, des marées, le lieu de l’utilisation de l’énergie avec les noms des localités où les ouvrages seront établis ;
  • L’impact potentiel sur les ouvrages hydrauliques placés immédiatement en amont ou en aval;
  • Le profil en long du cours d’eau, du lac ou de la mer intéressant les travaux, ainsi que celui de la dérivation ;
  • Le profil en travers du lieu d’implantation des ouvrages ;
  • Un plan des terrains submersibles avec l’indication des diverses natures de cultures et de la surface totale de chacune d’elles;
  • les caractéristiques du site à aménager notamment la hauteur de la chute et le débit du cours d’eau respectivement de crue, d’étiage et la crue exceptionnelle;
  • les capacités optimales du site;
  • les changements présumés que l’exécution des travaux et l’exploitation de l’usine pourront apporter au niveau du site à aménager et sur le régime des eaux, soit en amont, soit en aval.

Article 5.

Lorsqu’il s’agit des lignes électriques, le dossier technique doit comporter, en plus des éléments énumérés à l’article 3b ci- dessus, les pièces suivantes:

  • une carte de la région à l’échelle 1/200000 au moins indiquant le tracé de la ligne;
  • un plan à l’échelle 1/20000 au moins précisant la situation des lignes projetées par rapport aux habitations, aux lignes de télécommunications, aux adductions d’eau, aux
    réseaux électriques, aux routes, et une nomenclature des voies existantes. Ce plan doit revêtir le visa des concessionnaires et gestionnaires du domaine public concerné;
  • la destination, les conditions générales et les dispositions principales du transport ou de distribution, les types d’ouvrages courants, les postes faisant partie du régime juridique demandé.

Article 6.

(1) Les dossiers des concessions de production et de transport d’électricité à des fins industrielles doivent comporter en plus des éléments énumérés à l’article 3b ci-dessus, les pièces suivantes:

  • une description de l’activité industrielle, comprenant notamment les éléments d’identification relatifs au (x) site (s) industriel(s) dans le(s) quel(s) l’électricité produite et/ou transportée sera utilisée, ainsi qu’une estimation des besoins en électricité pour cette activité;
  • les délais estimatifs dans lesquels les ouvrages de production et/ou de transport doivent être réalisés, compte tenu des besoins industriels.

(2). Sans préjudice des dispositions de l’alinéa 1 ci-dessus, la demande pour la concession de production d’électricité à des fins industrielles est assortie d’un dossier précisant la localisation, la description technique et les plans d’implantation des aménagements envisagés et le* modalités envisagée, pour l’injection de l’électricité produite par l’aménagement dans les réseaux électriques.
(3). Sans préjudice des dispositions de l’alinéa 1 ci-dessus, la demande pour une concession de transport à des fins industrielles est assortie d’un dossier précisant les limites de(s) couloir(s) dans lesquels les ouvrages de transport seront implantés ainsi que la description technique des ouvrages et les plans d’implantation.

Article 7

Les dossiers de licence d’importation, d’exportation et de vente de l’énergie électrique doivent fournir, en plus des éléments énumérés à l’article 3 ci-dessus, les informations suivantes:

  • les pays d’origine ou de destination de l’énergie électrique;
  • les standards et les normes électriques homologués desdits pays;
  • les contrats d’achat ou de fourniture pour lesquels la licence est demandée;
  • les contrats ou protocoles d’accord conclus avec les concessionnaires de transport ou de distribution, selon le cas, pour l’acheminement de l’énergie électrique aux points de consommation.

Article 8

(1) Lorsque l’implantation des ouvrages envisagés nécessite d’autres pièces administratives, notamment les titres fonciers, les permis de bâtir, l’arrêté d’utilité publique ou le décret d’expropriation, le dossier doit être accompagné des pièces concernées, le cas échéant.
(2) L’Agence peut, en tant que de besoin, demander au postulant de mettre à sa disposition, toute autre pièce ou information nécessaire à l’instruction du dossier.

Article 9.

(1) En cas de renouvèlement de la concession, de la licence, de l’autorisation ou de la déclaration, en vue de l’exercice des activités de production, de transport, de distribution, de stockage d’eau, de gestion du réseau de transport, de vente, d’importation et d’exportation, y compris la vente du surplus d’électricité, la composition des dossiers sc fait conformément aux dispositions des articles 3 à 7 du présent arrêté.
(2) Nonobstant les dispositions de l’alinéa 1 ci- dessus, les concessions de production et de transport d’électricité à des fins industrielles, se renouvellent dans les conditions fixées par les litres concernés.

Section II
Des dossiers de déclaration

Article 10.

Lorsque la puissance des installations d’autoproduction est supérieure à 100 KW et inférieure à 1 MW. le propriétaire est tenu de faire une déclaration préalable à leur mise en service auprès de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité contre un récépissé.

Article 11

Le dossier de déclaration comprend:

  •  une déclaration sur papier libre timbré au tarif en vigueur indiquant:
  • les noms, professions et domicile du propriétaire lorsqu’il s’agit d’une personne physique. Raison sociale et siège lorsqu’il s’agit d’une personne morale;
  • les sources d’énergie primaire utilisée;
  • la puissance des installations.
  • une attestation de conformité des installations aux standards homologués;
  • un reçu de versement des frais d’instruction du dossier délivré par l’agence.

Article 12.

L’établissement et l’exploitation des installations d’autoproduction d’électricité autres que les centrales hydroélectriques, dont la puissance est inférieure ou égale à 100 kW. ne sont soumises à aucune formalité légale ou administrative, sous réserve de la conformité desdites installations aux standards homologués et aux normes de sécurité.

Chapitre III

Des frais d’instruction des dossiers

Article 13.

Les frais d’instruction des demandes d’autorisation, de licence et de concession et les frais de formalités de déclaration, soumis à l’Agence, sont fixés ainsi qu’il suit:

  • dossiers de concession: cent millions (100 000 000) FCFA ;
  • dossiers de licence: cinquante millions (50 000 000) FCFA ;
  • dossiers d’autorisation:
  • pour les auto-producteurs:
  • puissances supérieures à 5 MW : cinq millions (5 000 000) F CFA;
  • puissances comprise entre 1 MW et 5 MW : deux millions cinq cent mille (2 500 000) F CFA.
  • pour les distributeurs:
    • puissances inférieure ou égale à 100 KW: un million (1 000 000) FCFA.
      -dossiers de déclaration: vingt-cinq mille (25 000) F CFA.

Chapitre IV
Des dispositions diverses, transitoires et finales

Article 14.

Le présent arrêté abroge toutes les dispositions antérieures contraires, notamment celles de l’arrêté n° 061/CAB/MINEE du 30 Janvier 2001 fixant la composition des dossiers et les frais d’instruction des demandes de concession, de licence, d’autorisation et de déclaration en vue de l’exercice des activités de production, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation et de vente d’énergie électrique.

Article 15

Le présent arrêté sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Yaoundé, le 28 avril 2014

Le Ministre de l’eau et de l’énergie

(é) Dr Basile ATANGANA K0UNA




Comment ouvrir une Station-Service au Cameroun

C’est le décret n° 2000/935/PM du 13 novembre 2000 fixant les conditions d’exercice des activités du secteur pétrolier aval et ses modificatifs subséquents, notamment le décret n° 2008/0026/PM du 22 janvier 2008 modifiant et complétant les dispositions des articles 3,17, et 29 du décret 2000/935/PM évoqué plus haut, qui définit la procédure à suivre pour l’ouverture d’une station-service au Cameroun.

Article 1er

  • Le présent décret fixe les conditions d’exercice des activités du secteur pétrolier aval
  • Au sens du présent décret, les définitions suivantes sont admises :

« Station-Service » : Installation équipée pour assurer la réception, la conservation et la vente au détail des carburants d’automobiles et éventuellement d’autre, produits pétroliers, sa capacité maximale étant fixée à 50 m3  dans les chefs-lieux de province et a 30 m3 dans les autres localités.

Article 2

(1)- L’exercice des activités visées à I ’article 1er ci-dessus est soumis à l’agrément préalable et s’effectue sous le contrôle de l’Etat.

(2)- L’agrément est accordé par arrêté du ministre charge des produits pétroliers, après avis de la Commission Nationale des Produits Pétroliers prévue à l’article 37 du présent décret.

(3)- L’agrément est strictement individuel et ne peut être cédé, transféré ou loué. Il peut être suspendu ou retiré pour tout manquement aux conditions édictées, suivant les modalités établies.

(4)- Saul dispositions particulières contenues dans des conventions spécifiques, l’agrément est valable pour une durée de 15 ans renouvelable pour les autres activités du secteur pétrolier aval.

Article 3(nouveau)

(1) Tout postulant à l’exercice de l’une des activités du secteur pétrolier aval doit remplir les conditions ci-après :

  • être une personne physique ou moral de droit camerounais;
  • avoir son siège social au Cameroun ;
  • produire une preuve de non faillite ; ‘

– constituer en fonction de son niveau d’activité un cautionnement en vue de la couverture des engagements vis à vis de l’Etat, dont le montant est fixé par arrêté conjoint des Ministres chargés respectivement des produits pétroliers, du commerce et des finances ;

– justifier d’un profil académique d’au moins BAC+ 3 et d’une expérience professionnelle minimale de cinq(05) ans à un niveau d’encadrement dans le secteur pétrolier aval, de dirigeant ou de responsable technique ;

-présenter un programme d’investissement devant contribuer à la réalisation des objectifs de la politique énergétique nationale au cours de la période de validité de I’agrément,

(2) Tout changement de responsable technique doit être notifié au Ministre chargé des produits pétroliers dans un délai de trente (30) jours.

Article 17 (nouveau)

(1) En matière de distribution de produits pétroliers, il est institué quatre(4) types d’agréments à savoir :

-la distribution exclusive de gaz domestique (GPL) ;

-la vente des soutes maritimes ;

– la vente de soutes d’aviation et ;

– la distribution de l’ensemble des produits pétrolier en dehors de la vente des soutes.

(2) Tout postulant à un agrément à l’exercice des activités de distribution des produits pétrolier doit présenter un programme de création en cinq (5) ans d’un minimum :

– de cinq (5) centres de distribution de gaz de pétrole liquéfié d’une capacité minimale de cinq cent (500) bouteilles de 12,5kg de gaz chacune pour les opérateurs sollicitant un agrément à l’exercice des activités de distribution de gaz de pétrole liquéfié. Dans ce cas spécifique ; la réalisation de 20% au moins de ces investissements en dehors des chefs-lieux de département concerne l’une des trois  provinces septentrionales du pays ;        ‘

– de cinq (5) stations-service pour les opérateurs sollicitant un agrément à l’exercice des activités de distribution de l’ensemble des produits pétroliers ;

– des installations maritimes et aéroportuaires d’une capacité de stockage de cinq cent(500) mètres cubes pour les postulants à un agrément à l’exercice des activités de vente des soutes maritime ou d’avion.

(3) l’accès aux produits pétroliers de tout distributeur agrée pour l’ensemble des produits pétroliers (agrément D1) est subordonne à la création de sa première station-service et à la souscription d’une police d’assurance responsabilité civile à hauteur du risque correspondant aux activités à mener.

Article 29 (nouveau)

–  le dossier de demande d’agrément à l’exercice de l’une des activité du présent décret est composé des pièces suivantes :

– une demande timbrée au tarif en vigueur précisant le nom, la raison sociale ou dénomination sociale et le numéro de contribuable du requérant ;

-l’attestation d’immatriculation au registre du commerce et du crédit immobilier ou l’acte de légalisation de l’organisme.

-un certificat d’imposition et un bordereau vie situation fiscale ;

-une copie certifiée conforme des statuts de l’organisme ;

-un engagement d’adhésion à la convention collective de son secteur d’activité;

-un dossier technique correspondant au type d’activité visé ;

-les preuves et attestation requises selon le type d’activité visé ;

– un reçu de versement auprès de la caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures des frais d’étude de dossier d’un montant de :

1) dix millions (10 000 000) de FCFA pour le raffinage ;

2) Cinq millions (5 000 000) de FCFA pour les activités de distribution de l’ensemble des produits pétroliers, de stockage, d’importation, d’exportation, de soutage maritime et de soutage d’aviation ;

(3) deux millions (2 000 000) de FCFA pour les activités de distribution exclusive de gaz domestique, de contrôle de la quantité et de contrôle de la provenance des produits pétroliers.

 

 

 




Analyse du journal des projets du Cameroun pour l’exercice 2019

Le cabinet de conseils en stratégie et management IMS a réalisée une étude analytique sur le journal des projets de la république du Cameroun pour l’exercice de 2019. A l’issue de cette dernière il a pu dresser un rapport sur lequel on peut apprécier des statistiques sur la répartition des projets par région, par département, etc., les budgets alloués par secteur d’activité etc. On peut par exemple y voir que 71,72% des projets seront gérés au niveau régional contre  28,28% au niveau central, le secteur du bâtiment s’en sort avec la plus grande enveloppe budgétaire, etc.

Télécharger la synthèse du rapport de l’étude




PLANTATIONS D’HUILE DE PALME: Le groupe Bolloré assigné en justice en France

L’actionnaire de la Socapalm doit comparaître à Nanterre pour non-respect de ses engagements vis-à-vis des employés et des populations riveraines des plantations d’huile de palme du Cameroun

Dix organisations non gouvernementales (ong) dont Sherpa syndicats de défense des droits des travailleurs, ont assigné l’entreprise Bolloré en justce pour obtenir l’applicaton des mesures améliorant les conditons de vie des travailleurs et riverains des plantatons d’huile de palme du pays, gérées par la société camerounaise de palmeraies (Socapalm). Le communiqué est publié lundi 27 mai, sur le site en ligne de l’Ong Sherpa, d’ailleurs plaignante au même ttre que les neuf autres associatons et syndicats camerounais, français, suisse et belges qui saisissent le Tribunal de grande instance (Tgi) de Nanterre pour demander la mise en œuvre d’un «plan d’action» conclu en 2013. Il s’agit notamment des organisatons internatonales React ; Grain ; Fian-Belgium ; Pain pour le prochain.

Au niveau national, l’on note le Synaparcam ; Foder ; Snjp ; l’Amicale des riverains  d’Edéa et le syndicat Satam. Toutes ces organisatons sont réunies pour le même objectif. «Nous
demandons au juge français de forcer le groupe Bolloré à exécuter ses engagements pris en 2013 envers les communautés riveraines et les travailleurs des plantations de la Socapalm, entreprise d’exploitation d’huile de palme au Cameroun directement liée au groupe», détaille le communiqué.

En effet, apprend-on, sous la pression de l’Ong Sherpa en 2013, l’entreprise Bolloré avait accepté de mettre en place une série de mesures visant à combattre les pollutions inhérentes à l’exploitation des plantations, mais aussi améliorer la vie des travailleurs. Lesquels se plaignent de mauvaises conditions de travail, de violences commises par l’entreprise de sécurité engagée par la société, ainsi que de nombreux problèmes sociaux et fonciers. L’Ong révèle que c’est à l’issue de plusieurs mois de médiation qu’ils se sont accordés avec le groupe Bolloré sur la mise en place au Cameroun, d’un plan d’action pour remédier aux problèmes suscités. Malheureusement «le plan a connu un début d’application en 2014 avant d’être abandonné quelques mois plus tard», peut-on lire sur le site.

Rappel. C’est en 2010 que débute l’affaire au moment où Sherpa ainsi que trois autres Ong ont recours à l’Organisation de  coopération et de développement économique (Ocde) au sujet des activités de la Socapalm. Les Ong dénonçaient l’impact social et environnemental de l’exploitation de l’huile de palme par des filiales du groupe Bolloré, Socapalm et Socfin, au Cameroun. Désormais, la charge incombe au Tgi de Nanterre qui devra déterminer si le groupe Bolloré a tenu ses engagements envers les populations et leurs Ong partenaires, le cas échéant, l’y  contraindre.

Source: Journal infoMatin, édition du 04 mai 2019




La ville de Douala recevra 128 milliards dans le cadre du Pdvir

L’État camerounais et la Banque mondiale veulent octroyer une enveloppe de 128, 884 milliards de Fcfa
pour la construction d’infrastructures routières dans la capitale économique. L’information a été rendue
publique ce dimanche 02 juin par la communauté urbaine de Douala (Cud). L’initiative intervient dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir). Lors d’une descente sur le terrain, Fritz Ntone Ntone, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala a déclaré face aux médias que ledit projet vise notamment «à améliorer la circulation dans la capitale économique».

En effet, cette ville est très réputée pour les embouteillages rencontrés
dans presque tous les grands axes. Un phénomène qui constitue un frein à la mobilité urbaine. En plus de doter la ville de nouvelles routes, Fritz Ntone Ntone ajoute que le projet pdvir permettra également «L’aménagement des drains et d’autres projets bénéficiant directement aux populations, dans l’optique d’améliorer la circulation des biens et celle des personnes». Le projet. Lors de sa récente visite au Cameroun, la directrice des opérations de la Banque mondiale Elisabeth Huybens a évoqué l’amélioration du cadre de vie des populations urbaines et rurales. Elle a surtout affirmé que la banque mondiale était prête à mettre en œuvre lepdvir. Aux dires de Célestine Ketcha Courtes, ministre de l’Habitat et du développement urbain (Mindhu), l’opérationnalisation de ce projet de mobilité urbaine
sera assurée par la communauté urbaine de Douala. Aussi, «La contribution de la banque mondiale devrait permettre à la phase de préparation de connaitre une progression certaine».

Source: Journal InfoMatin, édition du 04 Mai 2019




Incendi de la SONARA: les assurances du gouvernement sur la stabilité des approvisionnements du marché et du prix à la pompe

Dans la nuit du 2 au 3 juin 2019, le gouvernement camerounais a organisé une conférence de presse pour rassurer le grand public sur la poursuite sereine des approvisionnements du pays en produits pétroliers, ainsi que sur le maintien des prix actuellement pratiqués à la pompe.

après l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 31 mai 2019 dans les locaux de la Société nationale de raffinage (Sonara), induisant l’arrêt des activités au sein de l’unique raffinerie du pétrole brut du Cameroun.
Selon le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, en dépit de cet incident, le gouvernement poursuivra sa politique de subvention des prix des produits pétroliers à la pompe, afin de maintenir inchangés les prix aux consommateurs. Ceci malgré les fluctuations des cours sur le marché international, à partir duquel le Cameroun s’approvisionne en pétrole brut raffiné à la Sonara. Revenant sur les circonstances ayant conduit à l’arrêt des activités de raffinage à la Sonara, le ministre de l’Eau et
de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, a rappelé que cette décision est consécutive à une explosion survenue sur la chaîne de raffinage dans la nuit du 31 mai 2019. À en croire ce membre du gouvernement, cette explosion a consumé quatre des 13 unités de raffinage de la Sonara, ce qui a conduit à l’arrêt des activités sur cette chaîne. Selon Gaston Eloundou Essomba, en l’état actuel de
l’évaluation des dégâts, les travaux de réhabilitation devraient durer au moins 10 mois. Pendant ce temps, a-t-il précisé, le marché continuera à être approvisionné grâce aux importations. L’arrivée des premiers tankers est d’ailleurs prévue cette semaine, atil révélé. Pour rappel, a souligné le ministre de l’Eau et de l’Énergie, en 2018 la Sonara a été en arrêt prolongé sur une période de 8 mois, pour les besoins de connexion des nouveaux équipements à l’ancienne raffinerie. Cet arrêt n’avait eu aucune incidence ni sur les prix à la pompe ni sur l’approvisionnement du marché en produits pétroliers raffinés.

 

Source: journal Emergence, édition du 4 juin 2019




Budget 2019 du Cameroun: Comment expliquer l’augmentation?

De l’avis des experts, les différentes crises qui secouent le Cameroun seraient l’une des raisons fondamentales.

Le président de la république a pris le 29 Mai 2019, une ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances 2019. À la lecture du texte présidentiel, on observe une hausse du budget de 361,5 milliards de FCFA, passant ainsi de 4850,5 milliards à 5212 milliards de
FCFA. Pour Cyril Edou Alo’o, Directeur Général du budget au ministère des Finances, cette augmentation a une justification économique. « La résilience de notre économie nous a permis de constater qu’en fin d’année 2018, nous avons enregistré des recouvrements des recettes beaucoup plus importants que ce nous avions projeté au moment d’élaborer le projet de loi pour l’exercice 2019 », déclare-t-il. Pour lui, c’est une performance réalisée grâce au travail des administrations d’assiette à travers les réformes et les campagnes de recouvrement.

Toutefois, étant donné que les projections de croissance n’ont pas été revues à la hausse, le budget 2019 révisé devrait entrainer une légère hausse de la pression fiscale. Aux dires des experts, la pression fiscale au Cameroun est nécessaire, dans la mesure où ce sont les mêmes qui paient. « C’est l’administration fiscale qui doit déterminer qui va en faire les frais. La pression fiscale dont il est question ici est l’augmentation de l’assiette fiscale. Il y a beaucoup de contribuables qui ne paient pas du fait de la mauvaise performance de l’administration fiscale, son incapacité à faire payer tous les contribuables
», explique un expert en économie. Selon le Fonds monétaire international (FMI), cet ajustement budgétaire vise « à tenir compte de la hausse des recettes attendues» et «à incorporer pleinement les besoins de dépenses liées aux prochaines élections et aux subventions aux carburants, tout en maintenant le déficit global à 2 % du PIB ». « Le budget révisé prévoit aussi l’accélération de la mise en œuvre des projets d’investissement financés sur ressources extérieures qui sont en cours sur la base d’un plan de décaissement », indique le FMI dans le communiqué qui sanctionne, début mai, la 4e revue du programme triennal que le Cameroun a conclu avec l’institution de Bretton Woods en juin
2017.

Source: Journal Emergence, édition du 4 juin 2019




Économie numérique: La CNPS fait recours au paiement mobile

La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Cameroun (CNPS) a signé le 22 mai à Yaoundé avec l’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun, une convention de partenariat. Celle-ci vise à faciliter le paiement des cotisations sociales, des allocations familiales ainsi que la souscription des employeurs et assurés volontaires à travers le mobile money. À en croire Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame, directeur général de la Cnps, c’est une nouvelle donne pour les assurés sociaux de la caisse qui «n’auront plus à attendre les fameux bordereaux de paiement».

Cette convention constitue la suite du processus  d’expérimentation du mobile money par la Cnps enclenché depuis mars 2018 avec une autre compagnie de téléphonie mobile. C’est pour ainsi dire que l’initiative va en droite ligne avec l’engagement de l’organisme public en charge de la prévoyance sociale au Cameroun de digitaliser les services qu’il offre aux personnes qui lui sont affiliées.

En effet, l’on constate que ces dernières années, la Cnps pour se moderniser, fait recours aux applications et dispose désormais d’un site internet officiel. Ce dernier facilite par exemple la déclaration des salaires à travers la «télé-déclaration» mise en œuvre depuis 2010. Il permet aussi aux usagers de la Caisse nationale de faire leurs pré-immatriculations, leurs dénonciations ou de consulter leurs différents comptes cotisants ou ceux des entreprises. Depuis 2008, ce processus de modernisation des services a permis à la Caisse nationale de prévoyance sociale d’économiser 4,5 milliards de Fcfa, a-t-on appris de son site officiel.

Source: Journal infoMatin, édition du 28 mai 2019




Créances:Le Cameroun devra mobiliser plus de 137 milliards de FCFA, au 2e trimestre 2019, pour respecter ses engagements

Entre avril et juin 2019, le Trésor public camerounais devra sécuriser une enveloppe globale de  137,69 milliards de FCFA, pour pouvoir honorer ses engagements vis-à-vis des créanciers et autres organismes étatiques, révèle la direction générale du Trésor du ministère des Finances.

permettra de rembourser 50 milliards de FCFA pour cinq bons du Trésor assimilables (BTA) arrivés à échéance, apprend-on. Dans le même temps, il est question de constituer des provisions pour un montant global de 87,69 milliards de FCFA. Cette enveloppe servira, souligne la direction générale du Trésor, au remboursement des annuités des trois emprunts obligataires et de l’eurobond en cours, soit une provision mensuelle de 13,23 milliards de FCFA ; et au renflouement des comptes séquestres TVA, Fonds routier et Feicom (48 milliards de FCFA au  total, soit 16 milliards mensuellement).