Rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun en 2021
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- Date de création 15 décembre 2022
- Dernière mise à jour 15 décembre 2022
Rapport sur l'état de la lutte contre la corruption au Cameroun en 2021
Le Rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun en est à sa 11e
édition. Il présente une vue d'ensemble des activités menées en 2021 pour juguler
la corruption. Cette édition se démarque des précédentes par l’augmentation de
son contenu et la présentation des informations.
Structuré en trois parties, il met l’accent sur :
- la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption ;
- la répression des pratiques de corruption et ;
- la coopération en matière de lutte contre la corruption.
On note donc un changement perceptible, en termes d’organisation des informations,
d’analyse desdites informations, d’appréciation de la lutte contre la corruption et surtout des
perspectives. Ce changement participe de la volonté d’aligner la lutte contre la corruption à la
Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), et de tenir les Camerounais
informés de l’impact de la corruption et les avantages de la lutte contre ce fléau.
La première partie met l'accent sur l’implémentation de la Stratégie Nationale de Lutte
contre la Corruption par les Administrations, les Entreprises Publiques, Parapubliques et le
Secteur Privé au Cameroun avec un point d’orgue sur les activités menées par ces structures. A
travers les tableaux habituels présentant les cinq axes de l’outil PrECIS, les actions menées en
matière de Prévention, d'Education, de Condition, d'Incitation et de Sanctions peuvent être
clairement identifiées.
Au total, 96 contributions sont parvenues à la CONAC contre 67 en 2020. Elles
proviennent des :
- Institutions de Contrôle ;
- Institution de Régulation ;
- Tribunaux ;
- Ministères ;
- Entreprises Publiques,
- Collectivités Territoriales Décentralisées ;
- Entreprises Privées ;
- Organisations de la Société Civile.
La deuxième partie met en exergue la répression des actes de corruption à travers les
sanctions administratives et disciplinaires prises par les Institutions publiques et parapubliques,
à l'encontre de leurs personnels, auteurs d’actes de corruption et les sanctions judiciaires
prononcées par des Juridictions, telles que : le Tribunal Criminel Spécial et le Conseil de
Discipline Budgétaire et Financière.
La troisième partie est consacrée à la coopération, arme indispensable dans la lutte
contre la corruption. Au niveau national, cette coopération permet de vulgariser les meilleures
pratiques, tandis qu'au niveau international, elle offre des opportunités pour partager les
expériences et mutualiser les efforts.
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